Intéressante interview. Certes, une partie importante de l'armée d'Alexandre le Grand a retraité depuis les rives de l'Indus jusqu'à Babylone, en traversant le terrible désert de Gédrosie, mais Martin fait ici plutôt allusion à l'Anabase de Xénophon : la retraite des 10.000 mercenaires grecs (où il n'y avait pas de Macédoniens !!!) depuis Cunaxa en Mésopotamie, jusqu'aux rivages de la mer Noire, où il y avait effectivement des colonies grecques. Cette marche, Martin la connaissait bien : c'est l'itinéraire d'Alix depuis Khorsabad, à travers les Hauts-plateaux de l'Arménie, dans ALIX L'INTREPIDE.<br />
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En ce qui concerne ses sources architecturales, il aurait été judicieux de mentionner la documentation fournie par Jean-Pierre Adam, dont on retrouvera à l'identique les murailles de la ville "gauloise" dans son ARCHITECTURE MILITAIRE GRECQUE, chez Alcide Picard, paru cinq ans après la sortie de l'album BD.